Le SCK CEN investit continuellement dans la sécurité
Dans le monde entier, les institutions nucléaires s'efforcent de sécuriser fortement leurs sites, à la fois physiquement et numériquement. Nous aussi, au centre de recherche nucléaire SCK CEN. Ces dernières années, nous avons mis en place de nombreuses mesures de sécurité et investi massivement dans la sécurité et la formation du personnel. Il ne s'agit pas d'un engagement ponctuel : nous investissons en permanence et nous nous efforçons d'améliorer continuellement la sécurité. Pour garantir la sécurité, nous ne partageons jamais d'informations détaillées sur les mesures, les procédures ou les effectifs correspondants. Cette page web n'entrera donc pas dans les détails, mais elle témoigne de notre engagement à maintenir les normes de sécurité les plus élevées.
Au SCK CEN, nous prenons la responsabilité de remplir nos obligations légales en matière de sécurité et d'assurer la sécurité de notre territoire physique et numérique. Notre sécurité ne protège pas seulement nos informations commerciales. Elle garantit également que seules des personnes autorisées et formées peuvent entrer en contact avec des matériaux radioactifs et que les connaissances nucléaires ne sont utilisées qu'à des fins pacifiques. Notre système de sécurité garantit en outre que les accès à notre site et à nos documents sont fortement contrôlés et gérés de manière à nous permettre de résister au sabotage, au vol ou à d'autres formes d'actions malveillantes.
Detect, delay, respond
Notre stratégie de sécurité est conforme à l'arrêté royal du 17 octobre 2011 et repose sur le principe defence in depth. Il combine plusieurs couches de défense et différents types de mesures de sécurité pour garantir la sécurité. Nous avons donc installé plusieurs systèmes redondants de détection et de neutralisation, des contrôles d'accès approfondis, du personnel de sécurité formé et une response force. C'est ainsi que nous intégrons la sécurité dans notre protection : nous évitons que notre stratégie de sécurité ne dépende d'une seule mesure à un seul endroit.
Ces mesures de sécurité préventives - en cas d'intrusion potentielle - ont trois objectifs : détecter, retarder et neutraliser. Notre système de sécurité est conçu de manière à nous permettre de détecter les menaces le plus rapidement possible, à ce que les barrières ralentissent l'accès non autorisé à notre infrastructure et à ce que nous puissions agir rapidement.
Une infrastructure TIC hautement sécurisée
Nous considérons également notre environnement numérique comme « notre territoire ». C'est pourquoi nous accordons une attention particulière à une infrastructure TIC sophistiquée et hautement sécurisée. Là encore, nous appliquons le principe defence in depth. Nous disposons également de notre propre information security office,, qui surveille l'ensemble. En outre, des partenaires commerciaux ainsi que des acteurs gouvernementaux contribuent à renforcer notre résilience cybernétique. Grâce à nos mesures appropriées, nous veillons à ce qu'un incident cybernétique ne puisse pas conduire à un incident radiologique.
Reconnaissance officielle de l'AFCN
Les exploitants sont tenus par la loi de procéder à une analyse approfondie des scénarios de menace identifiés. Il faut également tenir compte dans ce cadre d'une éventuelle insider threat : un collaborateur utilisant son accès autorisé pour causer des dommages au centre de recherche. Ces informations sont contenues dans un dossier d’agrément et traduites en mesures appropriées sur le terrain pour maximiser la sécurité du site.
En 2019, nous avons eu l'honneur de recevoir une reconnaissance officielle de l'Agence fédérale de Contrôle nucléaire (AFCN) pour nos efforts. Cette démarche a été précédée d'un audit rigoureux. L'AFCN a minutieusement contrôlé chaque description du dossier d'agrément, organisé des réunions techniques et effectué plusieurs visites sur site.
Exercices de sécurité périodiques
Une sécurité solide commence par des mesures physiques, mais ne s'arrête pas là. Le credo du secteur de la sécurité est de « continuer à s'exercer ». Pour maîtriser ces compétences, le SCK CEN organise fréquemment des exercices table-top - des exercices sans actions sur le terrain - et des exercices sur le terrain. L'AFCN suit également la situation en permanence et planifie des inspections périodiques.
1000 paires d'yeux
Les organismes officiels ne sont toutefois pas les seuls à assurer le succès du concept de surveillance. La sécurité est très présente chez nos collaborateurs. Avec eux, nous disposons d'un millier de paires d'yeux supplémentaires pour surveiller les choses.
Des mesures de sécurité perceptibles pour les habitants et les visiteurs
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Fermeture définitive de Boeretang
En 2016, le Boeretang a été définitivement fermé au trafic de transit. La rue n'est accessible qu'aux détenteurs d'un badge. Cette mesure a permis de réduire le trafic et donc de mieux contrôler qui passe par le site.
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Sites séparés pour VITO et le SCK CEN
En 1991, le SCK CEN a transféré ses activités non nucléaires à l'Institut flamand de recherche technologique (VITO), sur décision du gouvernement. La recherche s'est scindée en deux, tout comme le site. Une séparation stricte a été établie entre les deux terrains.
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Nouvelle entrée principale
En 2025, le SCK CEN inaugurera sa nouvelle entrée principale. Cette nouvelle entrée principale renforce nos contrôles d'accès et complète la séparation stricte VITO-SCK CEN.
Arrêté royal du 17 octobre 2011
Une première vague de sécurité a été lancée après les attentats du 11 septembre, une seconde après les actes terroristes de Paris et de Bruxelles. La nécessité d'un cadre réglementaire global se faisait de plus en plus sentir. Sous la pression diplomatique des États-Unis, ce besoin a été comblé et ce cadre a été ancré au niveau international. Le 17 octobre 2011, quatre arrêtés royaux relatifs à la protection physique des matières fissiles et des installations nucléaires ont été publiés au Moniteur belge. Concrètement, ces quatre arrêtés royaux constituent le cadre réglementaire de la protection physique des matières, installations et transports nucléaires.
- Arrêté royal du 17 octobre 2011 relatif à la protection physique des matières nucléaires et des installations nucléaires (Vers l'AR) ;
- Arrêté royal du 17 octobre 2011 relatif à la catégorisation et à la définition de zones de sécurité au sein des installations nucléaires et des entreprises de transport nucléaire (Vers l'AR) ;
- Arrêté royal du 17 octobre 2011 relatif aux attestations de sécurité pour le secteur nucléaire et réglant l'accès aux zones de sécurité, aux matières nucléaires ou aux documents nucléaires dans certaines circonstances particulières (Vers l'AR) ;
- Arrêté royal du 17 octobre 2011 portant sur la catégorisation et la protection des documents nucléaires (Vers l'AR).
Le 17 mars 2024 a été publié l'AR portant sur la sécurité des substances radioactives et de certaines matières nucléaires. Cet AR entre en vigueur le 1er juillet 2024 et déclenchera également des mises à jour du système de sécurité déjà existant au sein du SCK CEN (Vers l'AR).